Ponction ou biopsie, injection sous cutanée ou intramusculaire, infiltration articulaire et épidurale, pose de stérilet, traitement laser, suture... sont autant de gestes médicaux qui peuvent générer des douleurs, dites « induites »[1] car provoquées par l’acte de soin. Certes, généralement de courte durée, ces douleurs sont aujourd’hui toujours à l’origine d’angoisse et/ou de douleurs chez les patients.
A l’annonce de la réalisation d’un acte médical par le médecin, plus d’1 Français sur 3 déclare avoir peur dont 6 % très peur. Cette peur est alimentée par le vécu personnel puisque près de 32 % des Français gardent en mémoire un acte médical passé douloureux et anxiogène.
« La peur de l’acte médical varie selon les individus ; l'expérience joue souvent un rôle majeur. La mémorisation des actes douloureux oscille entre deux extrêmes ; soit notre psychisme va refouler, occulter ces mauvaises expériences, soit ces épisodes deviennent des évènements traumatiques qui vont générer une véritable phobie des soins. Le patient évitera ou refusera alors tout acte, tout soin qui ravive ce traumatisme », explique le Professeur Daniel Annequin, Anesthésiste Pédiatrique, Responsable de l’Unité douleur de l’hôpital d’enfants Armand Trousseau à Paris et président du CNRD (Centre National de Ressources de Lutte contre la Douleur).
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[1] Douleur prévisible, fréquente, de durée limitée, associée à un geste ou un soin qui doivent être réalisés pour le traitement d’un patient.