Le rapport de l’OMS du 28 juillet 2014 rappelle la nécessité de protéger les enfants et adolescents contre les risques liés à l’environnement. La mauvaise qualité de l’air mais aussi de l’environnement peut en effet avoir des répercussions sur la santé et la scolarité des enfants et plus particulièrement chez les enfants allergiques qui représentent une population vulnérable.
Selon Catherine Akari, Déléguée Générale de la Fondation Stallergenes, « dans la petite enfance on retrouve souvent l’allergie sous forme de troubles cutanés et d’allergie alimentaire. Plus tard elle se manifeste sous forme de rhinites allergiques et peut se transformer en asthme : 9% des enfants souffrent d’asthme, 80% des asthmes sont d’origine allergique, 10 à 20 % des adolescents souffrent de rhinite allergique.»
Or, les enfants passent jusqu’à un tiers de leur temps à l’école. C’est pourquoi l’Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire (AFPSSU) en partenariat avec la Fondation Stallergenes et sous le Haut Patronage du Ministère de l’Education nationale, a trouvé important de réunir les professionnels de santé ainsi que les différents acteurs impliqués dans la gestion de la qualité de l’air et de l’environnement pour faire le point sur les allergies en milieu scolaire au cours d’un colloque, organisé le 23 janvier 2015, sur le thème « Les allergies, l’environnement, en comprendre l’impact sur la santé des élèves à l’école et dans leur milieu de vie ».
Des préconisations tant dans le domaine de l’éducation que de la prévention et de la protection y sont évoquées afin de pouvoir améliorer le cadre de vie des enfants et adolescents.
En effet une enquête de l’INSERM révèle que l’école est une source importante d’exposition à la pollution de l’intérieur et de l’extérieur des locaux et cela est devenu aujourd’hui un véritable problème de santé publique.
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