Michèle Declerck* l’observe : « L’entourage est toujours sur un chemin de crête entre l’écoute attentive et la relative indifférence. L’hypocondriaque ne peut pas se soigner lui-même et les proches ne peuvent rien pour lui. Mais il y a une pédagogie de l’hypocondriaque : quand il a compris ce qui se passe dans son corps et dans sa tête, il est déjà à moitié guéri ».
*Auteur de « Le malade malgré lui »
L'interview de Michèle Declerck a été réalisée par Stéphanie Chevrel et Gaël de Vaumas, co-fondateurs de Capital Image, dans le cadre de l’étude Ifop** menée à l’occasion des 25 ans de l’agence de Relations Publiques santé sur le thème « Les Français, l’information santé et la peur de la maladie.»
**Etude Ifop/Capital Image (2/2). Interviews par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 19 juillet 2013 auprès d’un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.