Pour Stéphanie Chevrel, Co-fondateur de l’agence de Relations Publiques Santé Capital Image, « quand on demande aux Français s’ils sont observants, la grande majorité d’entre eux dit qu’ils le sont totalement. Mais lorsqu’ on leur demande s’ils suivent bien leur traitement sur toute la durée, avec la bonne posologie et s’ils ne l’oublient jamais, là, on en perd un sur deux. En fait, il y a sans doute un problème de sémantique : l’observance est un mot que les Français, les malades ne comprennent pas forcément. Les pharmaciens, les médecins, les infirmières, les kinésithérapeutes doivent accompagner les patients et les éduquer. »
Pour le Pr Jean-Michel Olié, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, Paris, « La qualité de l’observance dépend d’abord de la qualité de la relation soignant-soigné. C’est cela le premier déterminant. cette qualité n’est pas noué une fois pour toute, elle se construit tout au long du processus. Viennent ensuite d’autres paramètres : la tolérance aux médicaments, la capacité du patient à se motiver, à se soumettre.»
« Le pharmacien a un rôle clé dans l’observance du patient notamment dans le dépistage des effets secondaires lors du renouvellement de l’ordonnance », affirme le Docteur Yves Juillet, membre de l’Académie de Pharmacie. « Par son expérience, le pharmacien peut notifier les effets secondaires éventuels du traitement, conseiller le patient pour bien utiliser les médicaments et vérifier qu’il est bien observant. » Un point de vue que partage Marie-Christine Courbet, pharmacienne : « dès qu’on a une maladie, c’est le pharmacien qu’on va voir en premier pour trouver qui aller voir, quel médecin consulter. On nous oublie un peu alors que nous avons un vrai rôle d’accompagnant. Il y a toujours un pharmacien qui est disponible pour tous les accompagnants, pour tous les malades.»
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Reportage réalisé dans le cadre du Festival de la Communication Santé