Les médias de demain seront numériques
Nous ne nous sommes pas encore rendus compte de la révolution globale que nous préparent nos enfants. Les habitudes de consommation médiatique diffèrent totalement selon les générations. Les déclinaisons d'Internet telles que nous les connaissons aujourd'hui datent d'il y a cinq ans. La génération de nos enfants rentre dans un monde de plus en plus numérique qui ouvre de nouvelles opportunités car il va falloir répondre à de nouvelles attentes.
L’opportunité en matière d’information santé ne se trouve pas dans le fond, mais dans la forme. L'évolution en matière de santé est la même qu’il y a 150 ans, elle se fait sur les nouvelles recherches scientifiques, mais en utilisant de nouvelles méthodes, de nouveaux outils ; finalement le principe est le même, trouver un remède pour traiter une maladie. La pratique journalistique ne va pas changer. Ce qui va changer de façon monumentale, pour la santé comme pour le reste, ce sont les supports. Le média de demain ne sera plus imprimé et, économiquement, c’est essentiel. Les quotidiens, par exemple, n'existeront bientôt plus qu'en format numérique ; le coût de fabrication du journal papier qui est d'environ 60% pourrait alors être reporté sur les contenus. Nous avons pour la première fois une opportunité de redonner des moyens à celui qui traite l’information et non plus à celui qui l’imprime, la vraie révolution est là, donnant naissance à une information de plus en plus pointue.
Interview réalisée dans le cadre de l'enquête sur « Les nouvelles pratiques du journalisme de santé » menée par l’Argus de la presse et Capital Image, 2015.
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