« Artériopathie des membres inférieurs, hypertrophie bénigne de la prostate, hypertension artérielle pulmonaire, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique ou encore, cancer, hépatites, maladie de Parkinson, AVC… Comment ne sommes-nous pas devenus complètement hypocondriaques après 25 ans d’information santé !? » s’interroge Stéphanie Chevrel, Co-fondatrice et DG de Capital Image.
« Nous menons en effet des campagnes d’information sur toutes ces maladies en allant à la rencontre des premiers concernés - les malades et leurs familles, les associations de patients - mais aussi les chercheurs, les soignants et plus généralement les acteurs de la santé. Lorsque nous abordons un nouveau sujet, il nous arrive parfois de traverser un épisode d’hypocondrie… Qui n’a pas eu peur un jour de développer une maladie ? Toutefois, la pluralité des points de vue nous permet de prendre de la distance. Nous collectons, hiérarchisons, diffusons l'information santé en tenant compte du trouble qu´elle peut susciter et ce d’autant que l’arrivée des réseaux sociaux permet aujourd’hui une diffusion immense de façon instantanée ».
Pour en savoir davantage sur la perception qu’avaient les Français de l’information santé et les comportements qui en découlaient, Capital Image, agence de Relations Publics et Relations Médias santé qui fête ses 25 ans, a réalisé avec l’Ifop une étude sur « les Français, l’information santé et la peur de la maladie ».
Découvrez les résultats de cette étude en infographie.
Etude Ifop/Capital Image (2/2). Interviews par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 19 juillet 2013 auprès d’un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.